Tous les membres de la communauté universitaire doivent visionner d’ici le 22 décembre une nouvelle capsule de formation.
Qu’est-ce que la banalisation des violences à caractère sexuel? Quelles sont ses manifestations? Comment peut-on la contrer? Toutes ces questions, et d’autres encore, sont abordées dans la capsule en ligne « Ensemble pour contrer la banalisation des violences à caractère sexuel ». Cette capsule doit être visionnée par toutes les personnes membres de la communauté universitaire. Développée par l’ÉTS, en collaboration avec l’UQAM, et offerte par le réseau de l’Université du Québec, elle présente différents témoignages fictifs rédigés à partir de situations rapportées dans différents milieux universitaires, de même que des compléments d’information.
D’une durée approximative de 18 minutes, la capsule porte sur la banalisation des violences à caractère sexuel (VACS) en milieu universitaire. Elle a été élaborée au regard de la définition des VACS incluse dans la Loi visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur et des travaux de la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur.
Les résultats d’une étude récente de Statistique Canada révèlent qu’une majorité (71 %) des personnes étudiantes ont été témoins ou ont subi des comportements sexualisés non désirés dans le cadre de leur milieu d’études. Bien que les victimes de comportements sexuels non désirés puissent se sentir mal à l’aise ou menacées, peu d’entre elles (9 % des femmes et 4 % des hommes) en parlent à une personne rattachée à l’établissement d’enseignement. Selon une étude de la Chaire de recherche sur les violences sexistes et sexuelles en milieu d’enseignement supérieur, il est reconnu que la minimisation, la banalisation des comportements subis ou la tolérance à l’égard de ce type de situation freinent l’identification du caractère inacceptable de la situation.
« Il y a encore, malheureusement, beaucoup de comportements inacceptables qui sont banalisés, normalisés et tolérés, autant par les personnes qui les subissent, celles qui en sont témoins ou informées que celles qui les commettent. Il nous apparaissait prioritaire de favoriser la conscientisation de notre communauté universitaire au regard de cette banalisation », souligne Dominique Bilodeau, directrice du Bureau du respect de la personne (BRP).
L’ÉTS souhaite offrir un milieu de travail, d’études et de vie sain, sécuritaire et proactif dans la lutte contre les inconduites et les violences à caractère sexuel. Dans ce contexte, l’ÉTS désire favoriser l’inclusion, les rapports égalitaires, les valeurs non sexistes et l’autonomisation (empowerment) des victimes, indique la Politique pour prévenir et combattre les violences à caractère sexuel.
En visionnant la capsule « Ensemble pour contrer la banalisation des violences à caractère sexuel », les personnes de la communauté universitaire contribueront à la culture du respect et du consentement instaurée à l’ÉTS. Les personnes qui ressentent un inconfort à l’idée de visionner cette capsule sont invitées à communiquer avec le Bureau du respect de la personne ou à consulter la rubrique Besoin d’aide de son site web.
Les membres de la communauté universitaire ont jusqu’au 22 décembre 2021 pour visionner la capsule.
Bureau du respect de la personne