Le Bureau du respect de la personne (BRP) tient une campagne intitulée Ensemble pour les diversités sexuelles et de genre du 20 au 31 mars prochains. S’inscrivant dans la prévention et la lutte proactive de l’ÉTS contre les violences à caractère sexuel et le harcèlement, elle vise notamment à favoriser une meilleure compréhension des enjeux vécus par les membres des communautés LGBTQ+ et à encourager la proactivité de la communauté universitaire à titre d’alliée.
La communauté de l’ÉTS est invitée à prendre part à diverses activités :
- 20-31 mars 2023 | Exposition Métro, placard, dodo | Pavillon E, Atrium
- 21-22 mars 2023 | 12 h à 13 h 30 | Kiosque ludique du BRP | Pavillon D, Hall
- 23 mars 2023 | 12 h 30 à 13 h 15 | Formation ProAllié : Inclure les personnes LGBTQ+ en milieu de travail et d’études | Pizza gratuite | Pavillon E, Agora
- 28 mars 2023 | 12 h à 13 h 30 | Kiosques d’organismes, de services de l’ÉTS et du BRP | Pavillon A, Hall
- 29 mars 2023 | 12 h à 13 h 30 | Kiosque ludique du BRP Pavillon A, Hall
- 30 mars 2023 | 12 h 30 à 13 h 15 | Conférence Parcours d’une entrepreneure trans en haute technologie, par Béatrice Robichaud | Pizza gratuite | Pavillon E, Salon des Diplômés
Pourquoi une campagne sur les diversités sexuelles et de genre?
Bien que l’ouverture aux diversités sexuelles et de genre des sociétés québécoises et canadiennes soit reconnue internationalement, plusieurs personnes LGBTQ+ demeurent « confrontées à des expériences de dévalorisation, de dénégation et d’infériorisation qui les privent de leurs pleins droits dans plusieurs sphères de leur vie »[1].
Notamment, celles-ci subissent de façon disproportionnée des violences au cours de leur parcours scolaire : 40 % des étudiant·es LGBTQ+ au Québec ont volontairement caché leur orientation sexuelle, leur identité de genre ou leur parcours trans en raison d’un environnement hostile dans leur établissement scolaire. Des analyses secondaires de l’enquête ESSIMU révèlent que 47 % des personnes étudiantes universitaires qui s’identifient comme trans ou non-binaires ont subi du harcèlement sexuel et que 21 % ont subi des contacts sexuels non désirés dans leur milieu d’études. Parmi les violences vécues par les personnes LGBTQ+, nous notons les remarques homophobes, des blagues sexistes, des commentaires offensants, des représailles, des moqueries ou des questions intrusives par rapport à leur orientation sexuelle.
Selon les données publiées du projet de recherche Savoirs sur l’inclusion et l’exclusion des personnes LGBTQ (SAVIE-LGBTQ) (2016-2023) l’exclusion et la dévalorisation des personnes LGBTQ+ dans les STIM, et plus particulièrement en ingénierie, demeureraient courantes notamment en raison d’une « culture masculine hétéronormative plus ancrée que dans d’autres domaines de travail et de recherche »[2].
Avec cette campagne, le BRP souhaite célébrer les diversités sexuelles et de genre, et contribuer à enrayer les violences fondées sur le genre, l’orientation sexuelle ou l’expression de genre au sein de l’ÉTS.
Sources :
- Projet de recherche Savoirs sur l’inclusion et l’exclusion des personnes LGBTQ (SAVIE-LGBTQ) (2016-2023)
- Doucet, S., Chamberland, L., et Briant-Terlet, O., Inclusion et exclusion au travail : expériences des personnes LGBTQ dans les STIM, projet de recherche Savoirs sur l’inclusion et l’exclusion des personnes LGBTQ (SAVIE-LGBTQ) (2016-2023)
[1] Projet de recherche Savoirs sur l’inclusion et l’exclusion des personnes LGBTQ (SAVIE-LGBTQ) (2016-2023)
[2] Doucet, S., Chamberland, L., et Briant-Terlet, O., Inclusion et exclusion au travail : expériences des personnes LGBTQ dans les STIM, projet de recherche Savoirs sur l’inclusion et l’exclusion des personnes LGBTQ (SAVIE-LGBTQ) (2016-2023)
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